Contrairement à ce que beaucoup pensent, disent et font : toutes ces choses n'ont aucun rapport avec l'aïkido traditionnel, ni avec les arts martiaux japonais au sens strict, et n'ont donc rien à y faire.
Pourquoi ? Début de réponse à ce vaste sujet ci-dessous :
L'art martial aïkido : est-il un "art" ou est-il un "sport" ? Le fondateur de l'aïkido Morihei Ueshiba a été on ne peut plus clair : "un art".
En aïkido on est élève d'un maitre dans un dojo, il y a donc une notion de filiation prédominante (le sempaï - l'ancien - transmettant son art au kohaï- le jeune - fonctionnement de base d'un dojo traditionnel) qui régit intégralement les relations de chacun dans un dojo et détermine complètement le fonctionnement de la discipline au travers de ces rapports de maitre à élève, de sempai à kohaï.
Le dojo est donc un environnement hiérarchisé, comme dans tout environnement martial, en fonction de l'ancienneté (date), de la compétence et de l'expérience de chacun (travail accompli réellement).
Rien à voir avec un environnement sportif ou il n'y a pas de maitre chargé - en toute autonomie - de la transmission de son art, mais au contraire des techniciens employés par un système administratif fédéral dirigé par des non pratiquants, et donc aux ordres de ceux-ci...
D'où la récurrence de guerres d'ego pour des postes, du pouvoir, de l'argent, etc.
Comme toujours dans le sport d'ailleurs, il suffit d'observer les scandales qui se succèdent (dopage, corruption, etc).
Citation de Roland Habersetzer, maitre de karaté :
"L’absence de spiritualité vraie condamne les arts martiaux externes à une lente mais certaine perte d’intérêt dans la société à venir. Du moins dans la majorité des Dojo actuels, où l’exploitation éhontée de la naïveté des gens a atteint des limites extrêmes.
"J’ai, quant à moi, toujours affirmé que les arts martiaux, s’ils se réfèrent à une Tradition authentique, c’est-à-dire ancienne et véritable, font partie d’un patrimoine culturel universel."